dimanche 26 décembre 2010

Richard Anthony - Sunny

jeudi 30 septembre 2010

J'assume

Oui je sais je dois être spécial.

Mais , c'est moi et je suis comme ça.

J'assume.

Ma liberté?

J'assume!

Mon côté ours?

J'assume !

Mon manque de tendresse?

J'assume !

A certains instants,

c'est dur,

c'est sur.

Mais je survis.

Des hauts,

des bas.

Des bas,

des hauts.


Depuis mes 15 ans, ma vie amoureuse est une succession d'échecs, de ratages.

La première cause fut et reste ma timidité.

Par timidité, j'ai toujours retardé le premier pas,

Et quand, je me lançais, ce fut toujours avec maladresse,

Et un grand train de retard...

A ce trouver toujours en retard, on se met en plein milieu de la voie,

Et l'on prend la micheline suivante en pleine poire.

KO!


Quand il est arrivé, qu'une femme se lance à ma poursuite,

En général, elle avait souvent pris des trains en pleine poire, subit les plus mauvais coups de la vie...

Comme moi, et souvent pire que moi.

Quelques fois, je me suis laissé attraper.

Ca n'a jamais marché, deux tas de malheurs n'ont jamais fait un tas de bonheur.

Dans le film, « le cave se rebiffe », Audiard faisait dire au personnage joué par Gabin,« les bénéfices ça se divise, la réclusion ça additionne. ».

En amour, c'est pareil.

Les tas de malheurs, s'additionnent.

Ca ne marche jamais.

Une fois, il y a 8 ans, j'y ai vraiment cru.

Elle était toute ronde, et son corps portait les traces de son handicap.

Son cœur, lui portait les traces des coups et humiliations que lui fit subir sa maman.

Elle disait qu'elle m'aimait, elle me disait qu'elle me trouvait beau.

Elle me proposa de chercher de boulot en Normandie, de m'installer chez elle.

Moi, j'ai démissionné de mon CDI...

Elle avait aussi un autre homme...

Fin de l'histoire.

Et des histoires, j'en ai encore d'autres dans ma poche.


Plus jamais ça.


A chaque fois un échec, qui me laissait plus meurtri.


Et moi, suis pas simple.

Quelques fois, quand je suis dans le noir, je ne supporte personne.

Je suis l'ours qui rentre dans sa caverne.

Toute intrusion est une agression.


Pourtant une femme dans mes bras, que c'est bon.

Bien sur, il y a le sexe... Mais ce n'est pas le plus important.

La tendresse, c'est le plus important!


Ca manque,

J'assume.

Les petits délires à deux,

Ca manque,

J'assume.

Le célibat,

J'assume.


Tout, pourvu que je retourne pas en enfer!


No comment


L'homme en noir

CYCLOPE dejà un bail

CYCLOPE - L'Hymne à l'amour - FERIA DEL HOGAR 1987 - Lima, PERU

mardi 28 septembre 2010

les sourires

J'aimerai simplement trouver un sourire sur ma route.

Pas n'importe quel sourire.

Un sourire qui aurait croisé le mien.

Deux sourires qui se seraient choisis.


Choix pas facile,

Le cœur a ses raisons que la raison que la raison n'entend pas.

Un cœur sensible blesse.

Blesse les autres,

Se blesse lui-même.


Blessures, Traces.

Traces, Blessures.


No comment!



L'homme en noir

dimanche 26 septembre 2010

2012 et si Eva Joly...

2012 et si Eva Joly...


La foire d'empoigne va bientôt commencer.

A gauche, côté PS, trois candidats sont dans les starting-blocks.

Fabius, celui qui n'a pas assumé dans le bain de sang contaminé.

Strauss-Kahn, l'amateur empressé de jolies femmes et de gros chèques de la MNEF,

Royal, la séductrice autoritaire, mauvaise patronne.

Sans compter, les seconds couteaux toujours prêts à dégainer..

Pas eux... Pas eux... Trop nuls.

Plus à gauche, on a l'Olivier, qui un problème de crédibilité.


Moi je verrais bien, madame Eva Joly.

D'abord, c'est une femme dans notre univers machiste, et j'aimerai bien que celui-ci change un peu.

Son passé parle pour elle en matière de rigueur morale, d'honnêteté, de soif de justice.

C'est une novice en politique, mais elle en connait bien les dessous mal-propres.

Son programme, c'est celui des Verts qui contrairement à ce que beaucoup pense ne s'intéresse pas qu'aux problèmes du hérisson ou de la chouette.

Pour les Verts, l'écologie c'est aussi le social, la justice, etc...

Et puis on peut rêver que la délinquance financière et sociale sera aussi sévèrement réprimée que le hold-up ou le trafic de stups, que la Justice soit plus indépendante, et plus égale... Bon je ne suis pas un rêveur...Mais ça fait du bien de rêver!


L'homme en noir


http://evajoly.blogs.nouvelobs.com/

http://www.lesverts.fr/

Je suis un nounours en chocolat

Je suis un nounours en chocolat,

Un bon nounours,

Trop gentil et trop bête.

Trop tendre et trop sincère.


Je suis un nounours en chocolat,

Un aigre nounours,

Trop de manques et trop de haine,

Trop de pleurs et de tristesse.


Je suis un homme

Au cœur de miel,

Et aux épines de chair,

Qui en a marre d'être un nounours.


L'homme en noir est en colère

mardi 14 septembre 2010

Olivier Marchal, ou la renaissance du polar au cinéma



Le polar fut un genre majeur du cinéma français des années 50 à 70. Puis jusqu'au début des années 2000, on l'oublia, il tomba en désuétude, servi par de mauvais scénarios, avec des flics et des truands caricaturaux.

Il se résuma même au cœur des années 90, au pire. Quelques séries télés peu réalistes, mal réalisées, des histoires mal ficelées,avec des acteurs de seconde zone, jouant à près de 80 barreaux, des commissaires de police, pouah!On avait aussi une gendarmette qui se faisait plus remarquer par sa paire de nichons que par ses qualités d'actrice.

Seuls quelques épisodes, de quelques séries, à la fin des années 90, comme Commissaire Moulin, PJ, Groupe Flag, sauvaient le genre polar.

Pourquoi? Parce que au scénario on retrouvait quelques fois, d'anciens flics comme Simon Michaël, Olivier Marchal, Georges Moréas, Michel Alexandre.

Avec des gars comme ça au scénario, on eu aussi quelques films qui maintenait le polar comme Flag, Les ripoux et surtout L627.

Dans L627, Tavernier prenait le point de vue d'un flic de terrain, décrivait une réalité, celle de la vie d'un groupe des stups, sans moyen, au bord de la rupture et de la bavure, avec les toxicos, les dealers, les balances. Ici dans ce film, Tavernier a voulu nous montrer, la vie qui fut celle de Michel Alexandre, le scénariste, ancien enquêteur des stups de Paris.

On peut considérer que L627, est le premier étage du redémarrage du polar.

Les séries, vont permettre a ces ex-flicards, surtout Olivier Marchal et Michel Alexandre, de se faire la main en écrivant des scénars, en servant de conseillers techniques, en jouant des rôles de flics. Ils vont acquérir de la technique, se faire un style.

Et un jour, ils passent derrière la caméra.

Ces mecs ont un double héritage, celui de leur passé de flic et celui du polar de série noire qu'ils ont lu et relu, vu et revu, qui leur a donné l'envie d'être flic...

Les grands polars des années 50 à 70, du moins ceux adaptés au cinéma avait un point commun avec ceux d'aujourd'hui. Les auteurs, les scénaristes, connaissaient bien le milieu.


Albert Simonin (Touchez pas au grisbi, le Pacha, Le cave se rebiffe, Mélodie en sous sol), a couvert durant ses premières années journalistiques, ce que l'on appelle le fait divers, et ses activités durant l'occupation, lui vaudront 5 ans de taule. Et en taule, qui trouve-t-on?

Alphonse Boudard, (La Métamorphose des Cloportes , Le gang, Flic story), est un ancien résistant et truand, qui fit quelques séjours au ballon.

José Giovanni ( Le Trou , adapté au cinéma par Jacques Becker, Le deuxième souffle par Melville, La scoumoune, Le clan des siciliens, Classe tous risques), fit 11 ans de taule, et fut même condamné à mort. Le roman et le film le trou sont totalement autobiogrpahiques.


Auguste Lebreton, (Razzia sur la chnouf, Du Rififi chez les hommes, le clan des siciliens, Le rouge est mis ) lui fut résistant, bookmaker, petit truand de Saint Ouen.

Roger Borniche fut lui un ancien flic qui arrêta le gang des tractions avant, ce dont il fit plusieurs romans portés au cinéma (Flic story, le gang).

Audiard (le rouge est mis, Maigret tend un piège, La Métamorphose des cloportes etc) lui n' a pas de passé de truand, juste une longue fréquentation du monde de la rue.

Souvent, ces auteurs, ont les retrouvent collaborant. Un a écrit le roman, un autre, l'adaptation cinématographique, un autre les dialogues.

Ainsi les romans de Borniche, sont adaptés par Boudard, La métamorphose des cloportes de Boudard est scénarisée et dialoguée par Audiard, Le Cave se rebiffe d'Albert Simonin est adapté par Audiard, certains romans de Lebreton de la série des Rififi et le Clan des Siciliens, sont adaptés par Giovanni.

Maintenant ceux que l'on retrouve derrière les scénars connaissent bien le milieu et surtout les flics, leur univers, leurs conditions de travail.

Marchal, nous gratifie de polars tendus, noirs avec des flics sur la corde raide. Ambiance glauque...

Et puis chez Marchal, on sent un héritage melvillien. Dans les derniers Melville, L'armée des ombres, Le samourai, Un flic ou Le cercle rouge.

Déjà dans Melville, des flics sur la corde, voir passés de l'autre côté comme Jansen dans le Cercle Rouge. Jansen, nom aussi d'un des personnages de Gangsters, le premier long métrage de Marchal. Coïncidence? On se souvient aussi de Silien, le héros du Doulos, nom d'un personnage de 36, quai des orfèvres. Coïncidence? Surement pas!


Bien sur, Olivier Marchal, a son style. Moi j'aime! J'ai hâte de le voir passé côté truands, ce qu'il a déjà fait comme scénariste et acteur du film éponyme de Frédéric Schoendorffer, et qu'il en train de faire comme réalisateur. J'ai hâte de le voir dans les Lyonnais, que l'on tourne actuellement du côté de … Lyon. Pour ceux qui ont la mémoire courte, ce gang des lyonnais a sévi dans les années 60-70. L'histoire est inspirée de la vie de Momon Vidal, un des chefs.

Le polar est de retour, il est plus noir que jamais.

lundi 6 septembre 2010

Mes voitures de rêve

Chevrolet Corvette de 1966
Bugatti 57 coupé Atlantic
Morgan
Mini Cooper S
MG A
Lotus Elan 66
Lancia Stratos
Lancia Aurelia
Lancia 037 Rally
Jaguar MKII
Hotchkiss 686 GS
Ford Gran Torino
Facel Vega
Duesenberg Convertible SJ LA Grand Dual-Cowl Phaeton
Une automobile Vermorel fabriquée à Villefranche sur saône dans les années 20
Dino 246, fabriquée par Ferrari
Delage DI
Aston Martin DBS (celle de Lord Brett Sinclair)
Citroën Sm
Bugatti Royale coupé Napoléon
Bugatti 35C Grnaprix
Alpine Renault A110
Alfa Romeo supersport 1929
Alpha Roméo Disco Volante
AC Cobra
Delahaye 175
Mustang Shelby GT 500
Jaguar Type E Roadster
Delahaye 135 Roadster
Rolls Royce Phantom I
Delahaye 135 Gasgogne
Porsche 911 de 1964

mardi 31 août 2010

Si j'étais Lupin




Si j'étais Lupin,
Un Lupin du XXI° siècle,
Comme Lupin, je volerai les escrocs et les cuistres,
les banquiers et les politiques.
Chez Sarko, à la dérobade, je déroberai une quelques montres, une Breitling navytimer, une Patek Philippe, quelques vulgaires Rolex Daytona.
En sortant, petite visite chez Julien Dray, histoire de compléter la collection..

Aux banquiers,
Qui sont les plus grands des voleurs,
Comme chacun sait,
Je ne laisserai,
Que le sol.
Je raclerai tout de façon aussi certaine qu'eux raclent,
Nos moindres sols.

Escrocs, Tapie en tous genres,
Bling-blings de toutes catégories,
Vous aurez aussi ma visite et ma carte.

Arsène Lupin

Mais je ne suis que moi...



dimanche 8 août 2010

Bruno Cremer est mort


Le commissaire Maigret est mort. Plutôt celui qui l'interprétait magnifiquement depuis quelques années. Bruno Cremer s'en est allé. C'était un grand acteur, fait pour les rôles d'hommes. Pas tout à fait une star, mais un gars dont on appréciait le visage et le talent.

Si pour les jeunes générations il incarnait magnifiquement le personnage de Simenon,

pour moi il restera aussi l'adjudant Willsdorf dans "la 317° section" de Pierre Schoendorffer, le tueur de" l'Alpagueur", le colonel Rol Tanguy, dans "Paris brûle-t-il", un chef espion dans "Espion lève-toi", ou le professeur François Hainaut dans "Noce Blanche". Salut l'artiste!

La 317 ème section







Dans Noce blanche


Dans Josepha

Dans le Commissaire Maigret