jeudi 30 septembre 2010

J'assume

Oui je sais je dois être spécial.

Mais , c'est moi et je suis comme ça.

J'assume.

Ma liberté?

J'assume!

Mon côté ours?

J'assume !

Mon manque de tendresse?

J'assume !

A certains instants,

c'est dur,

c'est sur.

Mais je survis.

Des hauts,

des bas.

Des bas,

des hauts.


Depuis mes 15 ans, ma vie amoureuse est une succession d'échecs, de ratages.

La première cause fut et reste ma timidité.

Par timidité, j'ai toujours retardé le premier pas,

Et quand, je me lançais, ce fut toujours avec maladresse,

Et un grand train de retard...

A ce trouver toujours en retard, on se met en plein milieu de la voie,

Et l'on prend la micheline suivante en pleine poire.

KO!


Quand il est arrivé, qu'une femme se lance à ma poursuite,

En général, elle avait souvent pris des trains en pleine poire, subit les plus mauvais coups de la vie...

Comme moi, et souvent pire que moi.

Quelques fois, je me suis laissé attraper.

Ca n'a jamais marché, deux tas de malheurs n'ont jamais fait un tas de bonheur.

Dans le film, « le cave se rebiffe », Audiard faisait dire au personnage joué par Gabin,« les bénéfices ça se divise, la réclusion ça additionne. ».

En amour, c'est pareil.

Les tas de malheurs, s'additionnent.

Ca ne marche jamais.

Une fois, il y a 8 ans, j'y ai vraiment cru.

Elle était toute ronde, et son corps portait les traces de son handicap.

Son cœur, lui portait les traces des coups et humiliations que lui fit subir sa maman.

Elle disait qu'elle m'aimait, elle me disait qu'elle me trouvait beau.

Elle me proposa de chercher de boulot en Normandie, de m'installer chez elle.

Moi, j'ai démissionné de mon CDI...

Elle avait aussi un autre homme...

Fin de l'histoire.

Et des histoires, j'en ai encore d'autres dans ma poche.


Plus jamais ça.


A chaque fois un échec, qui me laissait plus meurtri.


Et moi, suis pas simple.

Quelques fois, quand je suis dans le noir, je ne supporte personne.

Je suis l'ours qui rentre dans sa caverne.

Toute intrusion est une agression.


Pourtant une femme dans mes bras, que c'est bon.

Bien sur, il y a le sexe... Mais ce n'est pas le plus important.

La tendresse, c'est le plus important!


Ca manque,

J'assume.

Les petits délires à deux,

Ca manque,

J'assume.

Le célibat,

J'assume.


Tout, pourvu que je retourne pas en enfer!


No comment


L'homme en noir

3 commentaires:

Jerry OX a dit…

Bonjour Eric , Difficile de commenter ce texte ou tu te dévoiles avec franchise et sans en rajouter . C'est courageux et j'ai juste (et sincèrement ) envie de te souhaiter un superbe tas de bonheur à vivre ! belle soirée à toi !

Anonyme a dit…

le bonheur ça n'existe pas où c'est juste comme dit j'sais plus qui l'absence de malheur... C'est pas grave que tu sois tout cabossé de nos jours y'a que les cons qui baignent dans leur jus... Parce que faut une sacrée dose de connerie et d'aveuglement pour être heureux aujourd'hui!Plein de gens mentent et trichent! L'amour en promo en tête de gondole? La belle affaire! Je suis comme toi parce pour moi aussi c'est "pourvu que je retourne pas en enfer!" et comme dit Audiard )celui que je n'oublies pas comme celui plus haut) : C'est bien les fêlures : ça laisse passer la lumière (et toc!)
Anne

Unhommeenoir a dit…

Merci Anne pour ce commentaire. Et en plus tu cites Audiard, moi qui suis un fan de Gabin...