Il fait froid aujourd'hui.
Le temps est couvert, mais ce n'est pas ça qui donne cette impression de froidure.
C'est la vie, les cauchemars du passé, cauchemars que souvent, l'on souhaiterait oublier, mais qui ne doivent pas être oubliés.
Alors un jour pour ne pas les oublier, on écrit pour éviter que les noms et les visages s'effacent.
On ne doit pas oublier un jour ou l'on aurait pu mourir, ou l'on a vu ses amis en torche humaine, entendu les cris et les chants de ceux et celles qui savaient qu'ils allaient mourir.
On ne doit pas oublier l'impuissance ressentie, la peur, mais aussi la solidarité et l’amitié qui ont permis de survivre après le traumatisme d'un incendie, dont officiellement, on a jamais su les causes. Pas de preuves... Tous les survivants ont une certitude commune, un nom... Pas de preuves.
Les visages, les cris, jusqu'au jour de ma mort, je ne les oublierai pas.
Mais un jour, j'ai eu peur d'oublier les noms, alors j'ai mis mon histoire sur le papier.
L'homme en noir.
1 commentaire:
Bonjour Eric,
Merci de consulter ta BAL unhommeennoir@gmail.com et de me répondre.
un ancien de Sarrailh
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