mercredi 16 janvier 2008

Matin pluvieux

Matin pluvieux,

5h30, le réveil sonne, m'agace, je préfère cocooner encore un peu. Et ce putain de réveil qui ferme pas sa gueule.

Lit neuf, matelas neuf, draps neufs, couette neuve, tout est presque parfait. Presque parfait, car il manque une belle amoureuse lovée contre moi, tout contre.

6H13, je me lève enfin, direction le bain ou je me prélasse en douceur. Tranquille je prépare mes affaires, je m'habille, chaussettes grises, slip noir, jean noir, pull col roulé noir, et chaussures....noires.

6h55, je descends ,tranquillement depuis mon premier étage, pour monter dans ma voiture, garée le parking à 50 mètres. Il fait froid, mais surtout très humide.

Contact! Un quart de mon réservoir est encore plein d'essence, m'annonce la jauge. J'en reprendrais au retour.

Premier arrêt, la boulangerie.

Et puis la route, vers Saint Flour, 50 km, en roulant tranquille, c'est trois-quarts d'heure.

D'abord une une département, sinueuse, piègeuse, pourrie pendant 15 km.

Je roule cool, mais je vois ma jauge qui baisse un peu.

A 75, direction Saint Flour Aurillac Montpellier.

Peu de monde sur la route. En dehors de Rmc et la voix de Jean-Jacques Bourdin, seule la pluie et le brouillard ont mon attention. Je dépasse Massiac et il me reste encore 20 km. Soudainement, ma jauge passe en réserve.

Merde, mais en réserve normalement je peux faire 80 km, donc je prendrai de l'essence à Saint Flour.

Je suis en plein brouillard, dans le col de la Fageolle, le moteur qui ratatouille. A mi pente, mon réservoir est à sec. Il est 7h20.

Quelle merde!

Le brouillard, la pluie... Et j'ai oublié mon portable.

Obligé de marcher dix minutes, dans la montée, sur l'autoroute, avec les véhicules qui foncent sous la pluie et dans la brume. Ca caille. Dix petites minutes de marche pour trouver cette putain de borne.

J'appelle, et j'explique la situation au services de l'autoroute.

Je reviens sur mes pas faisant attention à me tenir le plus loin possible des véhicules qui roulent plein pot.

Les gendarmes sont à coté de mon véhicule et j'explique la situation. Ils me recommandent de rester loin de la chaussée et s'en vont.

10 minutes plus tard, les services de sécurité arrivent, et mettent en place une zone de sécurité.

8h05 voilà le dépanneur qui arrive. Il a un bidon et me dépanne.

Coût de l'intervention 109 euros plus dix euros pour le bidon d'essence.

Je reprends ma route. Il est 8h20, dans vingt minutes je serai au boulot au chaud.

Tout cela pour trois heures de boulot.

Décidément, j'aurais mieux fait de rester dans mon lit neuf, avec mon polochon, mes deux oreillers, mes draps et ma couette neufs. Tout y était si presque parfait, presque parfait...

Erik

1 commentaire:

Anonyme a dit…

et oui comme tu dis des fois on ferait mieux de rester sous sa couette ... y'a des jours avec et des jours sans mais punaise ça fait cher le bidon d'essence !!!!